Par Frédéric Ladouce

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5 Mars, Bois d’Arcy est la Ville départ du Paris Nice, tout fout le camp, le Paris Dakar ne part pas de Paris ni n’arrive à Dakar, l’America’s Cup ne se déroule pas en Amérique, il est donc légitime  de faire partir un Paris Nice, de BdA. Néanmoins je m’interroge, s’ils ne partent pas de Paris, où arrivent-ils ?
Du fait de ce grand événement, le centre du monde s’est déplacé au club hippique de la Croix Bonnet afin de permettre un départ aisé à la troupe du Coba. Troupe réduite à 8 humains, dont un a demi robotisé  (tonton Duracell) . Ludo nous y attend depuis 8h10, il est déjà congelé.

8h30, départ, descente sur FLF, rencontre avec Eric Losego, optimiste en tenue « printemps-été 2017 » à savoir short et K-way, ça me titille un peu car tout en étant équipé hiver je me les caille un peu déjà… D’un autre côté, on a jamais été certain que le gaillard était humain, X-men, mutant rien n’est à exclure.
On se lance sous quelques gouttes, vent de dos, sur la magnifique voie cyclable réalisée par l’agglo Versailles Grand Parc pour restituer l’allée royale aux promeneurs et touristes. Je sais, vous vous en tapez, mais ce fut l’un des sujets sur lequel j’ai bossé entre 2008 et 2014. Des touristes chinois, y’en avait pas, et on s’en fout un peu, mais cela ne retire rien au plaisir de ne plus avoir à ramer dans une boue infernale pour rejoindre Villepreux.
Nous bitumons sans regrets jusqu’au pied de la côte de Saint Nom, boueuse mais jouable, c’est amusant de voir les meilleures descentes sous l’angle inverse un jour de pluie venteuse et glaciale. Ludo qui râlait depuis le départ en a profité pour repartir chez lui. On passe Sainte Gemme, un bon coup de boue et hop sous l’A13, nous voilà dans la foret de Marly. Nous effectuons le tour du golf de Chambourcy, ça remonte. Phil nous propose le bitume plutôt que la boue pour économiser les jambes, nous sommes trois et, avec mon collègue de galère, nous apprécions.
Plus loin de retour sur la trace le reste de la bande nous rejoint, sauf Eric L parti sur un parcours qu’il aura plaisir à nous décrire, je l’espère.
Il reste une dizaine de kilomètres et la météo commence à pourrir grave. La traversée de la plaine de Fontenay, que nous avions évoquée avec méfiance dans le peloton, tient ses promesses, en faux plat vent dans le pif, pluie sur le nez, petit plateau et gros pignon pour avancer mains ou pieds congelés,  pas sympa…
Au retour à Bda, c’est l’état de siège, barrières, policiers armés, je retrouve 4 forcenés retranchés  dans le local du Coba, le reste de notre vaillante armée ayant rejoint les véhicules laissés au point de départ, ou les domiciles à la recherche d’un moyen de décongélation.
Nous sommes trempés, Franky est congelé, après un perroquet il nous gratifiera d’une scène d’anthologie à base d’essuie tout, de caleçon relevé, et je vous passe le reste…
Nadine arrive alors que nous attaquions le second pastaga, puis Ludo, remis et propre comme un sous neuf, nous sommes assez fiers d’avoir fait cette sortie.
A la semaine prochaine

Par Eric Losego

Sur le 41km, c'était à peu près pareil ;-)

J'avais un peu mis le cerveau en veille pour éviter de me demander ce que je faisais là, mais tout de même en hyper-vigilance pour éviter la gamelle sur ce terrain pour le moins glissant.
Du coup, pas trop de CPU disponible pour admirer le paysage que je serais bien en peine de décrire comme le suggère Fred.

J'ai quand même noté, qu'outre le sens de parcours opposé à l'ordinaire, il y avait quelques passages un peu inhabituels et qu'on aura plaisir à re-parcourir sous météo plus clémente.
Je ne sais pas ce que vous en pensez mais je trouve qu'il y a de plus en plus d'arbres couchés et qu'on est souvent obligé de descendre du vélo.
D'ailleurs, sur la trace 41km, il faudra corriger un endroit où le chemin n'existe plus (on a l'impression qu'il a existé, mais c'est un lointain souvenir).

Sur la Route des Princesses (ligne droite goudronnée bien lisse au milieu de la forêt), il me semblait être à peu près à fond mais en regardant le compteur, il indiquait 11km/h !!!???
Il y avait comme un vent du sud... qu'on a bien retrouvé sur la remontée vers Fontenay.

Je n'ai pas tenté de forcer les barrages pour atteindre le COBAr et suis rentré directement chez moi.
Après la sieste j'ai regardé la fin du Paris-Nice à la télé (j'avais le projet d'aller sur place mais la météo m'a bien dissuadé). C'était quand même sympa d'y voir nos routes familières.